
Le "droit" sur le déclencheur…
Un photographe freelance en colère…
J’ai le droit, il n’a pas le droit.
Pour répondre à certains détracteurs, râleurs, critiqueurs ou (emprunteurs.) sur mes pages de réseaux sociaux, sites et autres supports numériques utilisés.
« Ah oui ! Certaines de mes photos sont taguées, filigranées, en sommes quelque peu protégées. Hé oui, en MP, par téléphone, email, SMS ou com’, on m’en fait le reproche, la critique si ce n’est pas plus, par insultes.
Ce n’est pas parce que je publie mon travail que ce dernier doit être pillé, pompé, emprunté, volé, détourné.
L’écriture par la lumière (la photo, la vraie*) est pour moi un mode d’expression comme peut l’être l’encre couchée sur le papier, le dessin, la couture, la cuisine, la musique, le chant, etc.
L’écrivain, le poète, la dessinatrice, la couturière, le cuisinier, le musicien, le chanteur ou autre acteur de l’art, protège comme il le peut son art, son patrimoine.
L’artiste a le droit de se promouvoir et apprécier sans pour cela se faire « voler ».
Ce n’est pas parce qu’il y a une publication sur un support numérique (visibilité accrue) que cette dernière reste gratuite par le fait d’être publiée sur son site, sur sa page, son mur ou celui d’un ami… Je connais les risques donc.
Tu aimes ce que je publie alors fait le connaitre à tes amis·e·s) PARTAGE ! CRÉDITE ! Mon nom sur ton article, ton spécial « Dossier de presse », ton flyer, ta carte de vœux, de remerciements, d’invitation, etc.
Trop souvent le crédit n’est pas porté sur la publication de l’image, souvent par oublie, méconnaissance, je m’en fous ou volontairement…
Le comble m’est apparu dans un « Dossier de presse » ou l’une de mes photos était publiée, recadrée et bien sûr non créditée,’’
En tant que journaliste-photographe, invité à cette conférence de presse, j’ai posé la question du pourquoi ? J'attends toujours la réponse.’’
Le crédit photo n’est pas un dû, le crédit photo « c’est un droit »...
Effacez-vous la signature d’un peintre local inconnu sur un tableau acheté en vacances ?
La photo m’aide à remplir mon assiette, le réservoir de ma voiture, participe à la retraite, à payer ta CSG (la mienne aussi).
La photo participe à l’économie de mon pays, elle agrémente les magazines, les articles du web, des journaux locaux, nationaux, internationaux, La photo argumente un fait, discrédite les uns, médiatise les autres.
Mise sous cadre, elle orne ton salon, imprimée sur un mug, un tee-shirt, un tapis de souris, en merchandising la photo est ton support et elle te sert de com’
Rentres-tu dans une pâtisserie pour y « déguster »un gâteau sans le payer ?
En tout état de cause. Le portrait, le paysage, le sujet, l’instantané, reste la propriété de l’auteur même après une cession de droits…
J’ai le droit, il n’a pas le droit. Auteur et "victime » Photographe et « emprunteur »
Cependant, je ne suis pas juriste. De plus, je suis et je reste photographe Freelancer.
Il y a pour cela quelques bonnes adresses sur le web.
Pour ce qui est de la photo, la vraie*, je veux bien sûr parler de celle qui est réalisée dans le respect des règles. Comprenant la composition, le choix du cadrage, l’instantanée, la bonne lumière (sur-ex sous-ex)
Réglant la bonne vitesse d’obturation, réalisant un bon filé, un flou artistique et tant de choses qui peuvent faire que la photo reste de la photo.
J’ai tellement lu de papiers écrits par des pseudos journalistes-photographes… Par ailleurs, j'ai mangé des mets concoctés par des pseudos cuisiniers, regardé tant de 'faux-to' affichées sur des pages d’auteurs. Aujourd'hui comme hier, je cherche à protéger ce qui me passionne et qui m'aide à survivre.
Rien ne t’oblige à aimer ce que je publie, rien ne te force à acheter ce que mon regard et que mon boitier fixe pour la mémoire visuelle.
Tu ne partages pas mon point de vue, c'est ton droit
Le mien est de t’inviter à passer ton chemin.
D.VERCHÈRE
( Reporter Photographe Freelancer, déclaré ...)
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